Ahh ! La bienveillance ! En voilà une bonne idée !
La bienveillance en entreprise, comme élan, un renouveau dans l’évolution de nos comportements, de nos relations interpersonnelles.
Je lis, stupéfaite, que le flou s’inscrit à présent dans la tête de nombre d’entre certains managers et dirigeants.
Je lis, re-stupéfaite, que la bienveillance serait un concept. Un phénomène de mode. Un outil de management. Une injonction et même que la bienveillance devient une limite pour l’individu, le manager.
Je lis encore que la bienveillance devient une charge, une responsabilité du manager et/ou du dirigeant à se dévouer au contentement profond et durable de ses collaborateurs.
Je lis la saturation des managers et des dirigeants « aux exigences individuelles prenant le pas sur l’intérêt collectif ».Aussi, j’entends la confusion des dirigeants lorsque certains de leurs collaborateurs expriment avec un grand naturel : « Alors, si on finit les 5 dossiers dans les temps, nous pourrons avoir une prime ?! »
Et le dirigeant de répondre, presque gêné, par : « Non, en terminant les 5 projets dans les temps prévus, nous aurons fait le job pour honorer les commandes clients et bénéficier d’une trésorerie confortable. »La bienveillance comme état d’être.
La bienveillance n’exclut pas la part de responsabilité de chacun. Bien au contraire, elle la stimule, selon moi. Elle permet à chacun d’exprimer ses ressentis, sur un projet par exemple. Elle tisse les liens et contribue à la cohérence et à la créativité du groupe. Elle tient compte de la part d’être de chacun au service de l’équipe, de la mission de l’entreprise, du produit ou du service de l’entreprise. Elle crée de la valeur ajoutée, de la différenciation. Elle est une force dans les périodes de turbulences, pour consolider vos recrues sur du long terme. De la même manière que l’entreprise traversent des cycles, les individus en première ligne affrontent, se confrontent, vivent avec le(s) changement(s) rapides, multiples, nombreux et constants de l’évolution de la société, des sociétés.
Le manque de reconnaissance, les conditions de travail insatisfaisantes, l’absence de perspectives d’évolution, la pression au travail illustre une absence de bienveillance, de compréhension mutuelle ayant pour conséquence une rotation du personnelle insatisfaisante, ainsi qu’une nouvelle aberration, la croissance des postes restants vacants.
Avec ces éléments, je comprends la saturation, la pression vécue par les managers. J’imagine l’engagement dans leur poste, leur nécessité de faire-plaisir, de perfection, de force à porter les actions et les responsabilités des membres de leur équipe.
De quelle bienveillance faites-vous preuve à votre égard ?
ou Comment êtes-vous bienveillant avec vous-même ? … Oui, c’est presque la même question ! Mais la réponse peut être différente !
Combien de temps dans votre journée vous réservez-vous à être bienveillant avec vous-même ?
Comment se caractérise la bienveillance chez/en moi ? Et dans mon domaine de vie professionnelle ?
La bienveillance pour développer son potentiel à être.
Puis, à être un Adulte intégré.
Votre dévouée coach.e,
Lucie
Céline Lucie MASMIQUEL
Fondatrice – Coach certifiée RNCP
& Formatrice Process Communication Model
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